La radiographie permet de visualiser un organe, des tissus ou des os sur une pellicule photosensible en utilisant des rayons X. Pour cette raison, la radiographie est déconseillée aux femmes enceintes et aux enfants. Ce sont des rayonnements ionisants dont l’usage doit être adapté au diagnostic recherché.
Sont pratiquées différents types de radios : pulmonaires, articulaires (genou, hanche…) épaule, rachis, qui sont le plus couramment réalisées. Il existe également d’autres radios.
N’oubliez pas de signaler à votre médecin si vous êtes enceinte.
Les centres de radiologie IMVI réalisent également les panoramiques dentaires.

La mammographie est effectuée dans le cadre du dépistage sur présentation de l’invitation envoyée par le Centre départemental de dépistage. Elle peut aussi être effectuée sous délivrance d’une ordonnance par votre médecin traitant, votre gynécologue ou une sage-femme. Une échographie peut être pratiquée en complément. Ceci est à l’appréciation du radiologue. 

La mammographie est en général effectuée à partir de l’âge de 40 ans ; avant, le plus souvent, on privilégie l’échographie.

Lien utile : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cancer-sein/depistage-gratuit-50-74-ans

L’échographie fonctionne avec des utltra-sons et permet de voir ce que l’on appelle en imagerie les partie-molles, c’est à dire tout ce qui n’est pas osseux et ce qui ne comprend pas d’air : les organes pleins, par exemple à l’étage abdominal le foie, la vésicule, les reins, ou la vessie.
Cela nécessite que la vessie soit en bonne réplétion, c’est pourquoi il faut boire avant pour faire une échographie vesicale par exemple, ou bien il ne faut pas avoir mangé pour faire une écho de la vésicule biliaire, afin de ne pas vider la bile, utile pour voir les calculs dans la vésicule.
Ainsi les recommandations que l’on propose au patient sont réellement nécessaires pour la réalisation correcte de l’examen.

Sont pratiqués des dopplers artériels par exemple au niveau des troncs supra-aortiques, au niveau de l’aorte ou des membres inférieurs. Ce sont des examens qui sont effectués soit de manière systématique, soit dans le cadre d’un bilan cardiologique par exemple après un infarctus ou dans le cadre de suivi de pathologie longue durée (hypertension, hypercholestérolimie ou de diabète) et également chez le tabagique.

Nous pratiquons aussi les dopplers veineux, pour les pathologies thrombotiques, la recherche de thrombose, par contre nous ne pratiquons pas les dopplers veineux dans le cadre de varices, et dans ces conditions il vous faudra consulter un phlébologue.

L’ostéodensitométrie est également un examen de radiations ionisantes qui permet,  non pas une analyse qualitative de l’os, comme la radio, mais une analyse quantitative. Cela permet de mesurer le taux de calcium au niveau des os, et d’en déduire une minéralisation normale ou une minéralisation diminuée à type d’ostéoporose ou d’ostéopénie.

C’est un examen qui est plus volontiers pratiqué chez la femme en début de ménopause, et par la suite pour un suivi, mais qui peut être pratiqué plus jeune dans certaines pathologies, et également chez l’homme dans certaines pathologies ou dans le cadre de fractures spontanées, par exemple.

Le scanner est une technique qui utilise également les rayons x, mais, cette fois-ci, non plus dans un seul plan comme une radiographie conventionnelle mais dans les 3 plans.

Les scanners sont beaucoup utilisés pour l’examen des poumons, l’abdomen-pelvis, également en urgence au niveau cérébral pour voir un saignement, une hémoragie ; ils sont aussi indiqués pour les sinus. L’examen de scanner est moins utilisé pour les articulations, ou pour le rachis, pour lesquels l’IRM sera prescrit de manière plus habituelle.

Le scanner est rapide. Le patient est positionné sur une table avec un tube qui est très ouvert. Ainsi, les problèmes de claustropobie sont extrêmement rares. L’acquisition est rapide, 30 secondes suffisent pour balayer un corps entier. Il peut y avoir plusieurs passages aussi en fonction du diagnostic recherché.

En savoir plus sur le scanner

L’IRM convient tout particulièrement pour étudier ce qui est neurologique, donc le système nerveux central et le rachis (colonne vertébrale), ainsi que pour les examens ostéo-articulaires et également le foie.

L’irm n’est pas un examen qui fonctionne à partir des rayons X mais qui va fonctionner à partir d’un champ magnétique.

C’est un mode d’imagerie qui est extrêment spécifique et de cette présence de champ magnétique va découler les indications de l’IRM : à savoir si on a du matériel métallique à l’intérieur du corps, cela peut être une contre-indication.

Il convient de répondre attentivement au questionnaire avant l’examen pour vérifier toutes les contre-indications.

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